MES LAMAS…
Une rencontre avec les lamas, en 2004, a déclenché ma passion pour les petits camélidés. J’ignorais alors que cette rencontre nourrirait quelques années plus tard mon projet de changement de vie…
J’ai commencé par un petit élevage amateur, avec rapidement une dizaine de lamas classiques… Puis les lamas lainés sont arrivés pour l’installation professionnelle, en 2011/2012, en même temps que les alpagas.
Mais les réalités économiques m’ont amenée récemment à faire de nouveaux choix : à regret j’ai choisi d’abandonner l’élevage de lamas et de me concentrer sur l’élevage d’alpagas. J’ai donc réduit progressivement le nombre de mes femelles, vendu mes étalons… Mes deux dernières femelles sont parties en octobre 2018 chez un autre éleveur, et mes deux derniers crias ont rejoint l’association de médiation animale des lamas de l’Eclimont en janvier 2019.

TAWAK
Il ne me reste que Tawak, lama mâle castré. J’avais gardé mes deux derniers crias pour lui tenir compagnie, mais ce brave Tawak a été reproducteur avant d’être castré, ce qui le rend territorial malgré la castration : il menait la vie trop dure aux pauvres petits jeunes… Il s’entend bien avec les étalons huacaya, il reste donc désormais seul lama à KerLA, souvenir d’une époque…
Ce choix a été douloureux à faire, mais hélas l’élevage professionnel fait face à de dures réalités : le marché des lamas en France est en grande partie aux mains de « producteurs » non déclarés (particuliers, éleveurs amateurs, éleveurs déguisés en associations), de maquignons ou de zoos et cirques qui bradent des animaux à bas prix sans se soucier de leur destin…Le plus souvent pas de TVA, ventes non déclarées, absence d’éducation des animaux et de suivi sanitaire, problèmes d’imprégnation, de consanguinité… Le tableau est assez catastrophique, et comme tout cela tire les prix vers le bas il est impossible à un éleveur sérieux et déclaré, avec les charges d’une exploitation, de vivre de cette activité sans salaire d’appoint 🙁
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