LES ALPAGAS de KerLA
Entre 70 et 80 alpagas se partagent les 14 hectares de pâtures de KerLA.
J’ai toujours eu un faible pour les suri, leur élégance, leur beauté tellement particulière, avec ces sublimes mèches qui les enveloppent et dansent au moindre mouvement. Leur caractère aussi est particulier : souvent plus vifs que les huacaya quand ils sont jeunes, ils deviennent plus proches une fois qu’on a gagné leur confiance… A l’origine je souhaitais même n’élever que des suris ! Mais le marché pour eux n’est pas encore assez développé en France, c’est bien dommage, d’autant qu’ils ont la côte outre-Rhin et outre-Manche !
J’ai débuté mon élevage en reprenant une partie du cheptel de l’élevage Farrlacey, en Charente (les fondateurs de l’élevage, pas le propriétaire actuel !) : J’ai acheté leurs femelles suri, quelques bonnes femelles huacaya, et trois étalons : Lightfoot Maldoone, Farrlacey Vincent et le suri Farrlacey Picasso.
J’ai ensuite acheté des alpagas auprès de différents éleveurs pour apporter de nouveaux courants de sang et développer le type d’animaux que je recherche.
Nous voici en 2021, j’entre dans ma 10e saison d’élevage professionnel, et je vois avec satisfaction les résultats de mon travail : je n’ai pas toujours fait les bons choix, j’ai fait quelques erreurs, mais mon cheptel évolue vers le type d’animaux que je souhaite, en morphologie comme en qualité de fibre. Alpagas de taille moyenne à l’ossature solide, bons aplombs, rusticité, tête expressive sans excès de laine autour des yeux et sur le nez, fibre très fine avec densité et uniformité.
Je vous présente mes animaux dans les pages suivantes :
- mâles reproducteurs
- jeunes mâles prometteurs
- femelles reproductrices
- alpagas retraité(e)s
- hommage à mes disparu(e)s
Quid des concours ? Je n’ai pas de possibilité de remplacement sur la ferme, il est donc très compliqué pour moi de m’absenter plus d’une journée. Or les (rares) concours sont souvent très éloignés, et impliquent une absence de 3 jours…
Plusieurs de mes animaux avaient été primés avec leurs anciens propriétaires, en Grande-Bretagne et en France, et leurs toisons également : mon étalon gris Lightfoot Maldoone, mes suris Zola et Zincala (respectivement Suprême Champion Suri du Scottish National Fleece Show en 2009, et 1er prix suri gris et championne des couleurs de ce même show prestigieux en 2011) ou encore ma femelle Giroflée en 2016 à St Laurent de Chamousset
Pour ma part je n’ai hélas eu la possibilité de m’absenter que pour 2 concours : Bourges en 2014 (qui se déroulait sur une journée et n’était qu’à 4h de route), j’ai pu amener 5 jeunes qui ont tous les 5e été primés (dont Kara premier prix en jeunes femelles grises). Et Janvry en septembre 2019, dans l’Essonne (2h30 de route), les 7 animaux présentés aux juges de l’AELAS ont ramené chacun un prix, et un Réserve Champion marron pour Niaouli.
Quid des couleurs ?
Mes alpagas présentent toutes la palette des couleurs, car je souhaite avoir des teintes naturelles variées pour ma production artisanale de laine.Toutefois je m’intéresse plus particulièrement au gris et, de plus en plus à présent, au fawn.
Le gris est une couleur encore rare et difficile, sur laquelle beaucoup de travail reste à faire pour obtenir des fibres fines, denses et bien structurées. Certains croisements sont à risque : gris sur gris entraîne davantage d’avortements et de crias mort-nés par exemple, et gris sur un alpaga porteur du gêne tache blanche peut produire des blancs aux yeux bleus, les BEWs, qui sont sourds dans 90% des cas (pour les infos sur les BEWS, voir cette page).
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